Emmi Pikler

et le concept de la motricité libre

 

Emmi Pikler est une pédiatre hongroise reconnue pour son travail lorsqu'elle créé l'institut Lóczi dans les années 40. 

A cette époque, contrairement à Maria Montessori qui s’intéresse alors qu'aux enfants de plus de 3 ans, Emmi Pikler est l’une des rares à observer les nourrissons. Elle a alors la conviction que l'enfant est une personne qui mérite le respect, et à qui il faut laisser faire son travail d'enfant (découvrir le monde). Née alors la pratique de la motricité libre, qui sera un des fondements de la théorie d'Emmi Pikler. Cette théorie, arrivée en France sous l'impulsion de Françoise Dolto, repose sur le principe que l'enfant acquière des compétences en étant libre de tous ses mouvements. 

Le bébé, s’il est dans des conditions favorables, sans être entravé par des obstacles (transat, parc, coussin…) ni par des vêtements trop serrés, va alors bouger, se tourner, ramper, attraper des objets et les porter à sa bouche. Il va ainsi progressivement découvrir de nouveaux gestes, de nouvelles positions qui le mèneront à la stature assise puis debout, à une meilleure coordination de ses gestes pour attraper… Cette activité autonome favorise son développement corporel et psychique , il acquiert de l’expérience en répétant des gestes ou des actions et augmente sa confiance en lui, soutenu en paroles par l’adulte bienveillant qui pourra mettre à sa disposition des jeux et des activités pour développer son éveil.

 

 

Pour nous, accueillir un enfant à la Pikler, c’est avoir un projet d’accompagnement pour lui, en tenant compte de son histoire familiale, lui garantir la continuité la plus fluide dans les soins et l’attention qu’il va recevoir. Pour un nouveau-né, c’est allongé sur le dos sur un tapis ferme mais confortable. Une position reposante qui lui permet de se mouvoir à son aise, le corps libéré de ses entraves, de toutes tensions inutiles. Mais aussi par d'autres pratiques comme notamment la prise des repas sur les genoux pour la diversification et non pas en face à face

C'est aussi parce que chaque enfant aura une assistante maternelle référente, celle qui sera sa figure d'attachement dans la MAM, qu'il aura une sécurité affective qui lui permettra d’évoluer vers une autonomie propre et réelle. 

 

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